Ce défi est terminé.

Contexte
L’énergie constitue un intrant important pour la culture abritée. La dépense énergétique varie en fonction de la technique et de la saison de production. Elle représente environ 15% des coûts totaux. À ce titre, elle est un facteur de la compétitivité des entreprises.
Par ailleurs, l’utilisation de produits pétroliers comme le mazout et le propane largement répandu dans les entreprises de petite taille engendrent des émissions de GES. Le PSQ (Producteur en Serre du Québec) au nom des producteurs en serre a comme engagement d’améliorer le bilan environnemental du secteur. L’un des moyens retenus à cette fin est de substituer l’utilisation d’énergies fossiles par une source durable et propre. L’autre moyen vise la réduction de l’utilisation de pesticides. Une gestion précise de l’environnement de production constitue l’une des façons les plus efficaces de réduire l’emploi de pesticides, une plante en santé dans un environnement sain.
Projet
La production en culture abritée pose des défis particuliers en matière d’énergie. En effet, l’énergie n’est pas un intrant passif, mais contribue à la qualité de la photosynthèse et permet de gérer certains ennemis des cultures, dont l’humidité relative. Un taux d’humidité relative moindre est associé à une réduction de l’impact de certains ravageurs notamment les maladies fongiques.
L’énergie de source électrique est souvent disponible en milieu rural. Toutefois, dans certains cas, le chauffage à la biomasse devient un complément indispensable. De plus, dans certains cas l’électricité en quantité suffisante n’est pas accessible à un coût raisonnable pour une exploitation de petite taille.
Le PSQ a participé à cet appel à solutions pour découvrir des technologies de chauffage à la biomasse pouvant être des alternatives carboneutres pour faire face au délestage en période de pointe ou pour représenter la source d’énergie principale dans les cas de non-accès à l’électricité.