Biocombustibles - Écotech Québec

Les biocombustibles en bref

Les biocombustibles sont définis comme étant des combustibles solides, liquides ou gazeux, obtenus à partir de la biomasse, animale ou végétale. Ils sont issus de matières organiques renouvelables, dérivées de sources biologiques qui peuvent être renouvelées sur une échelle de temps relativement courte.

Sources des biocombustibles

Les matières premières utilisées pour produire des biocombustibles incluent :

  • Biomasse végétale, composée de cultures énergétiques (céréales, oléagineux, canne à sucre, huiles végétales, etc.), de résidus agricoles (pailles, tiges, coques de noix, herbes, etc.) et de déchets forestiers.
  • Déchets d’origine animale, composés de déjections animales (déchets, graisses, etc.).
  • Déchets organiques, composés de déchets alimentaires, de déchets de jardin, de résidus organiques municipaux et industriels (boues d’épuration, etc.).
  • Microorganismes photosynthétiques tels que les algues.

Les déchets de biomasse peuvent être utilisés pour produire de la bioénergie sous forme de chaleur et d’électricité grâce au procédé de cogénération (production simultanée d’énergie thermique et d’énergie mécanique dans une même installation). Les biocombustibles et le gaz naturel renouvelable (GNR), en particulier ceux de deuxième et de troisième génération, utilisent des matières premières non alimentaires telles que la biomasse lignocellulosique et les algues, réduisant ainsi la compétition avec les cultures alimentaires. À noter que de façon générale, on utilise le terme « biocarburant » pour le secteur des transports et le terme « biocombustible » pour les procédés industriels ou la production de chaleur et d’électricité.

Bénéfices et types de biocombustibles

Les biocombustibles sont considérés comme une alternative plus durable aux combustibles fossiles, car ils émettent généralement moins de gaz à effet de serre (GES) lors de leur utilisation. Les GES produits lors de la combustion des biocombustibles sont dits « actuels ou non fossiles » puisqu’ils font partie du cycle naturel du carbone. 

Les biocombustibles, en particulier de deuxième et de troisième génération, peuvent contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre liées aux combustibles fossiles. Ils sont considérés comme une solution plus durable, car ils utilisent des matières premières non alimentaires, comme la biomasse lignocellulosique et les algues. 

À l’échelle mondiale, les biocarburants ont permis d’éviter 4 % de la consommation de pétrole pour le transport routier (2 millions de barils), sur une base énergétique, en 2022.



Saviez-vous que?

Le biogaz produit naturellement dans les centres d’enfouissement à partir des déchets organiques en décomposition peut être récupéré, nettoyé et utilisé comme gaz naturel. Ce procédé valorise le méthane, un GES beaucoup plus puissant que le CO2, généré par la décomposition des déchets.


Schéma de la production des biocombustibles

Avantages des biocombustibles

  • Peuvent être utilisés pour produire de la bioénergie sous forme de chaleur et d’électricité grâce au procédé de cogénération.
  • Peuvent être utilisés dans les moteurs et traités dans les infrastructures de raffinage, les réseaux de distribution et les parcs de véhicules existants.
  • Peuvent être mélangés avec des carburants fossiles traditionnels, créant ainsi des mélanges à teneur en carbone réduite.
  • Consistent en des alternatives aux combustibles fossiles.
  • Favorisent la production locale et diversifiée de biocombustibles et de GNR.
  • Permettent d’accroître la circularité de l’économie.

Inconvénients des biocombustibles

  • Coûtent généralement plus cher que les combustibles fossiles auxquels ils sont mélangés. Cependant, l’impact sur le prix des carburants est relativement faible, de l’ordre de 0,02 $ à 0,06 $/litre. Cela équivaut à une augmentation de 2 % à 7 % du prix de l’essence et du diesel avant taxes1.
  • Dépendent du coût des matières premières, de l’efficacité et de la maturité des technologies de conversion, ainsi que des besoins en énergie du procédé de conversion 2,3.

Les biocombustibles dans le monde

La consommation de biocombustibles est dictée par la demande de carburant pour le transport et les industries. La production de biocombustibles a, quant à elle, augmenté au cours des dernières années, en grande partie en raison des efforts visant à réduire les émissions de GES, promouvoir la sécurité énergétique et diversifier le mix énergétique. 

  • La production mondiale annuelle est d’environ 250 000 tonnes4.
  • Le marché mondial était évalué à 95 G$ en 2016 et à 185 G$ en 2021, ce qui représente une croissance annuelle d’environ 6 %, qui devrait par ailleurs se maintenir dans le futur5.
  • Le marché représente 7,5 % de la production annuelle mondiale d’énergie commercialisée6.
  • Les plus grands pays producteurs sont les États-Unis, le Brésil, l’Indonésie et la Chine7.
  • Au total, plus de 80 pays ont des politiques appuyant la demande de biocombustibles.

Les biocombustibles au Canada

Au Canada, les biocombustibles jouent un rôle croissant dans le secteur de l’énergie. Ils contribuent aux objectifs de durabilité environnementale et de réduction des émissions de GES. Voici quelques faits, à titre d’exemple : 

  • La consommation d’éthanol est passée d’environ 1 700 millions de litres/an en 2010 à 2 876 millions de litres/an en 20218.
  • En 2020, le diesel issu de la biomasse représentait 3,4 % du volume de carburant diesel mélangé9.
  • Bien qu’elle ne compte que pour 0,36 % du gaz naturel distribué au Canada en 202110, la production de GNR n’a cessé d’augmenter au cours des dernières années. 

Les biocombustibles au Québec

Des projets innovants au Québec

Parmi les projets d’envergure qui ont pris forme, on peut citer les suivants :

Ethanol Greenfield à Varennes (Québec)

Production de bioéthanol de première génération. Capacité de 150 millions de litres par an.

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Innoltek à Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec)

Production de biodiesel. Capacité de 3 milliards de litres par an.

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Coop Agri-Énergie (Warwick)

Production de biométhane.

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Occasions d’affaires au Québec

Forces du Québec
  • Plusieurs projets de recherche et de développement ont cours afin d’améliorer les procédés de production de biocarburants, de développer de nouvelles technologies et d’explorer des matières premières alternatives.
  • La pyrolyse est l’un de ces procédés en développement au Québec. S’il est arrivé à maturité en Europe, où de nombreuses unités commerciales sont en fonction, il est encore en développement ici. 
  • La pyrolyse permet de produire de l’huile pyrolytique (du biomazout) et du biochar à partir de la biomasse ligneuse, très présente sur le territoire.
  • Ces biocombustibles peuvent être ajoutés aux carburants fossiles traditionnels pour créer des mélanges (bioéthanol dans l’essence ou biodiesel dans le diesel). 
  • Le GNR peut être injecté dans les réseaux de gaz naturel existants, ce qui facilite son utilisation dans les infrastructures déjà en place. 
Pistes pour propulser la filière
  • Les biocombustibles et le GNR pourraient être davantage utilisés dans les secteurs de l’aviation, du transport maritime, du transport lourd et de certaines applications industrielles spécifiques difficiles à électrifier en raison de la nécessité de hautes densités énergétiques. 
  • Pour le transport, les biocarburants d’aviation (biokérosène) élaborés à partir de matières premières renouvelables, telles que les huiles végétales, les algues ou les déchets agricoles, les biocarburants marins dérivés de la biomasse ou d’autres matières premières renouvelables (biodiesel marin ou biomazout lourd), et les biocarburants de transport routier (bioéthanol et biodiesel) constituent des avenues intéressantes. 
  • Les coûts d’enfouissement de la biomasse sont généralement moins élevés que la mise en place d’unités de pyrolyse. 
  • La standardisation des biocombustibles pourrait aider à développer le marché à grande échelle.

Écosystème de l’innovation et de la recherche

Biocarburants issus de la pyrolyse

Biocarburant (méthanol)

  • Recyclage Carbone Varennes (Varennes) : production d’hydrogène vert, de méthanol renouvelable et de gaz bas carbone à partir de déchets non recyclables et de biomasse résiduelle.
  • Enerkem : transformation de déchets non recyclables en biocarburants avancés, notamment du méthanol et de l’éthanol.

Biocarburant (éthanol)

Biocarburant (biodiesel)

Biocarburants gazeux

L’hydrogène vert et les électrocarburants constituent des alternatives prometteuses aux combustibles fossiles, en particulier pour les secteurs difficiles à décarboner comme l’industrie lourde et le transport longue distance. Ces solutions sont produites à partir de sources renouvelables, contribuant ainsi à réduire les émissions de GES. Découvrez plus sur les entreprises québécoises engagées dans cette transition et les projets en développement dans notre section dédiée.

Liste des entreprises impliquées dans la filière hydrogène :

  • Air Liquide et Olin (Bécancour) : Hydrogène vert, coproduit du procédé de production de chlore-alcali
  • Messer Canada et Nouryon (Magog) : Hydrogène vert, coproduit du procédé de production de chlorate de sodium
  • Erco Worlwide (Buckingham) : Hydrogène gazeux sous-produit par électrolyse
  • Ensys Technologies : Développement de technologies
  • Abritech : Développement de technologies
  • Airex : Développement de technologies
  • Pyrovac : Développement de technologies
  • Sonic : Stockage, distribution et ravitaillement
  • Groupe Harnois : Stockage, distribution et ravitaillement
  • Énergir : Transport et injection de GNR dans le réseau de gaz naturel
  • Enbridge Gaz Québec : Transport et injection de GNR dans le réseau de gaz naturel
  • Agrinova : Stimule la recherche et l’innovation en agriculture en accompagnant les entreprises et les collectivités. Détient une vitrine technologique de valorisation thermochimique de la biomasse en biocombustibles.
  • CÉPROCQ : Évolue dans le domaine des procédés chimiques verts, de la bioéconomie et du développement durable. 
  • CNETE : Contribue au développement de procédés et de produits respectueux de l’environnement par l’entremise de l’utilisation de bioprocédés, de techniques de séparation membranaires, d’électrochimie, du traitement des gaz et des nanotechnologies.
  • CPA-Centre TERRE : Se spécialise dans la recherche et le développement appliqués à la technologie des énergies renouvelables et du rendement énergétique.
  • CTRI : Se spécialise dans la valorisation des résidus industriels, des ressources sous-utilisées et des activités d’assainissement de l’environnement liées aux travaux de production. 
  • CTTÉI : Accroît la performance des entreprises et des collectivités par la recherche et le développement d’approches et de technologies novatrices en écologie industrielle.
  • Innofibre : Contribue à l’accélération technologique des bioprocédés et des bioproduits.
  • IVI : Fait de la recherche appliquée, conçoit et intègre des technologies novatrices appliquées aux véhicules dans le but d’aider les entreprises et les organisations à innover tout en visant des retombées économiques et sociales positives.
  • JACOBB : Accélère l’intégration de l’intelligence artificielle dans le tissu économique québécois.
  • Kemitek : Aide les entreprises à innover dans les secteurs de la chimie renouvelable, de la chimie verte et du pilotage de procédés.
  • Nergica : Stimule l’innovation en matière d’énergies renouvelables à travers des activités de recherche, d’aide technique, de transfert technologique et d’accompagnement pour les entreprises et les collectivités.
  • SEREX : Se spécialise dans les secteurs de la transformation de la biomasse, de la chimie durable, des énergies renouvelables et de l’écoconstruction.
  • Institut de recherche sur l’hydrogène (IRH) : Centre de recherche universitaire, affilié à l’UQTR, qui vise à développer des matériaux innovants permettant de produire de l’hydrogène vert avec des électrolyseurs à coût plus compétitif.
  • CITEQ- FRQNT : Regroupement de chercheurs, d’experts et de membres des milieux de pratique engagés dans la transition énergétique du Québec.
  • Centre Énergie Matériaux Télécommunications : Centre de recherche et d’enseignement, affilié à l’INRS, qui génère des avancées scientifiques et technologiques dans les domaines des matériaux de pointe, des nanotechnologies, de la photonique, des télécommunications et de l’énergie durable.
  • Centre Eau Terre Environnement : Affilié à l’INRS, ce centre de recherche contribue à l’avancement des connaissances en vue d’améliorer la protection, la conservation et la mise en valeur des ressources naturelles, hydriques et terrestres.
  • CERMA : Centre de recherche sur les matériaux avancés de l’Université Laval qui se consacre au développement, à l’étude et à l’utilisation de nouveaux matériaux.
  • Centre de recherche sur les nanomatériaux et l’énergie (NanoQAM) : Affilié à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), il se concentre sur la microfabrication utilisant des polymères, le développement de nanomatériaux énergétiques, les énergies renouvelables, la chimie verte, la nanogéoscience et le développement de membranes biologiques, de biomatériaux et de biocapteurs.
  • Centre québécois sur les matériaux fonctionnels (CQMF) : Le Centre québécois sur les matériaux fonctionnels/Québec Centre for Advanced Materials (CQMF/QCAM) est un regroupement stratégique interuniversitaire financé par le Fonds de recherche du Québec – Nature et Technologies, œuvrant dans le domaine des matériaux fonctionnels pour des applications biomédicales, environnementales et énergétiques appuyées par des axes de recherche fondamentale dans les thématiques de l’auto-assemblage, de la nanotechnologie et des polymères. CQMF collabore avec d’autres laboratoires de recherche provinciaux, fédéraux et internationaux, et assure ainsi à la société des services de pointe dans son domaine d’expertise.
  • Centre de recherche en électrochimie et en énergie (CRÉÉ) : Situé à l’Université de Sherbrooke, le CRÉÉ regroupe des chercheurs spécialisés en électrochimie, hydrogène et piles, issus des départements de chimie et de génie chimique, ainsi que de l’Institut de recherche sur l’hydrogène.
  • Fonds des technologies propres : Soutient les entreprises canadiennes pour développer de nouvelles technologies environnementales dans les domaines des changements climatiques, de la pureté de l’air et de la propreté de l’eau et des sols.
  • Investissement Québec : Société d’État québécoise qui a pour but de favoriser l’investissement des entreprises québécoises et internationales. Ses programmes de financement permettent d’intégrer de nouvelles technologies, d’augmenter la productivité et de développer des produits innovants.
  • Société de financement et d’accompagnement en performance énergétique (SOFIAC) : Développe, gère et investit dans divers projets de décarbonation et de rénovations écoénergétiques majeures au profit d’entreprises œuvrant dans les secteurs commercial, industriel et multirésidentiel. Elle prend en charge et assume 100 % des coûts et des risques de toutes les étapes d’un projet.
  • Réseaux des SADC et CAE : Plusieurs programmes visant à soutenir l’adoption de pratiques d’affaires durables pour les PME et les collectivités.

Programmes et plans d’action

Diverses politiques visant à promouvoir l’utilisation des biocarburants ont déjà été mises en place. À titre d’exemple, il est actuellement exigé que l’essence à la pompe contienne en moyenne 5 % d’éthanol ainsi qu’au moins 2 % de biodiesel, le tout basé sur le volume de carburant diesel.

  • Le Règlement sur les combustibles propres (RCP) , qui vise principalement à réduire l’intensité en carbone des combustibles fossiles liquides. Les fournisseurs de carburants, principalement les raffineurs et les importateurs de produits pétroliers, seront directement assujettis à ce règlement. Ils devront progressivement réduire le contenu carbone de leurs combustibles d’ici 2030. Ces réductions seront réelles si des améliorations sont faites dans leurs procédés, ou virtuelles si, par exemple, des unités de conformité sont achetées auprès de producteurs de biocarburants. 
  • La Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre, qui régit la tarification du carbone afin de favoriser les sources d’énergie carboneutres.
  • Le Fonds de croissance du Canada, un fonds public de 15 G$ destiné à accélérer le déploiement de technologies visant à réduire les émissions, à transformer l’économie et à soutenir une prospérité à long terme pour la population canadienne. Il servira notamment à investir dans des projets peu avancés en maturité dans le domaine des bioénergies.
  • Le Plan 2030 de réduction des émissions, qui a pour objectif d’atteindre 35 % de ventes pour les véhicules à zéro émission de GES.
  • Mesure fiscale incitative ou crédit d’impôt : Mécanismes fiscaux qui visent à réduire le coût net des projets en reportant les taxes ou en remboursant les investissements sur l’équipement admissible, ce qui permet d’allouer l’argent économisé à d’autres dépenses. De plus, des réductions de prélèvements et de droits des producteurs de bioénergie, ainsi que de droits d’importation sur les biocarburants liquides, contribuent à encourager la compétitivité des coûts et à influencer le comportement des consommateurs. Exemples : les crédits d’impôt à l’investissement dans les technologies propres (Canada), les crédits d’impôt à l’investissement dans l’électricité propre (Canada).
  • L’Accélérateur net zéro (ANZ), une initiative de 8 G$ qui soutient des projets industriels d’investissement à grande échelle permettant la réduction des GES tout en s’assurant de garder une économie « nette zéro » compétitive.
  • Le Fonds pour les combustibles propres, de 1,5 G$, qui permet le financement à frais partagés d’installations de production de carburants propres (construire, convertir, agrandir et rénover).
  • La Norme sur les combustibles propres (NCP) du Canada, qui permet de stimuler l’innovation et la croissance économique dans le secteur des combustibles à faible teneur en carbone.
  • Système de tarification fondé sur le rendement : En vertu de la Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre, le système fédéral de tarification de la pollution par le carbone a deux parties :
    • une redevance réglementaire sur les combustibles (redevance sur les combustibles);
    • un système d’échange réglementaire pour l’industrie – le système de tarification fondé sur le rendement fédéral (STFR).
  • Programme d’avancement des réductions d’émissions (PARE) : Le Programme d’avancement des réductions d’émissions (PARE) est un nouveau programme financé par l’industrie et géré par le gouvernement fédéral qui offre une option de conformité alternative aux fournisseurs de combustible dans le cadre du Règlement sur les combustibles propres. Les contributions versées par les fournisseurs de combustible dans le cadre du programme soutiendront des projets qui réduiront les gaz à effet de serre (GES) au Canada. Par le biais du PARE, les fournisseurs de combustible assujettis au Règlement peuvent satisfaire jusqu’à 10% de leurs exigences annuelles de réduction des émissions. La valeur totale des contributions reçues des fournisseurs de combustible au titre du PARE peut ne pas être connue avant le 30 novembre 2024.
  • Plan pour une économie verte 2030 et plan de mise en œuvre
    • Déploiement de sources d’énergie renouvelables telles que l’hydrogène vert afin de compléter la transition énergétique.
    • Mise en avant du potentiel énergétique pour permettre au Québec de devenir un chef de file dans la production d’hydrogène.
    • Développement de l’expertise.
  • Stratégie québécoise sur l’hydrogène vert et les bioénergies
    • Développement des infrastructures nécessaires à la filière de l’hydrogène vert et des bioénergies.
    • Harmonisation des normes et du cadre réglementaire. 
    • Mise en place d’un cadre opérationnel.
    • Soutien à la réalisation de projets pilotes et mise en place d’un cadre opérationnel favorisant le développement de projets de production d’hydrogène vert de grande envergure.

  • Fonds Capital ressources naturelles et énergie (Investissement Québec)
    • Soutient l’exploitation et la transformation des ressources naturelles, la transition énergétique, la production d’énergies vertes, l’investissement en équipements pour l’hydrogène vert et les bioénergies, et contribue à réduire l’écart de prix avec les énergies fossiles. Dans l’annonce du budget fédéral faite en février 2024, il a été mentionné que l’enveloppe de 1 G$ du fonds serait bonifiée de 500 M$. 

  • Crédit d’impôt remboursable pour la production d’huile pyrolytique au Québec (Ministère des Finances)
    • L’huile pyrolytique doit être produite à partir de biomasse forestière résiduelle. 
    • Le crédit d’impôt se calcule à un taux fixe de 0,08 $/litre jusqu’à l’atteinte du plafond mensuel de production.
  • Programme d’aide financière Technoclimat pour des projets d’innovation technologique : Le programme Technoclimat offre une aide financière aux promoteurs de projets qui désirent démontrer le potentiel d’une nouvelle technologie dans le but de la déployer au Québec. 
  • Fonds Écoleader : Le Fonds finance un large éventail de thématiques permettant aux entreprises du Québec d’intégrer des pratiques d’affaires écoresponsables et des technologies propres. Grâce au soutien de Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC), une nouvelle enveloppe permet désormais de soutenir l’implantation de ces mesures.
  • Fonds d’électrification et de changements climatiques (FECC) : Alimenté par les revenus issus du marché carbone, ce fonds est dédié aux initiatives visant la lutte contre les changements climatiques. À ce titre, il vise des mesures concrètes et efficientes de réduction des émissions de GES, d’adaptation aux impacts des changements climatiques et d’électrification de l’économie.
  • Programme Projets innovants d’Hydro-Québec : Ce programme soutient la réalisation de projets immobiliers qui visent une très haute performance énergétique, en offrant une aide financière aux promoteurs et aux constructeurs.
  • Programme de biénergie (électricité et gaz naturel) : En collaboration avec Énergir et le gouvernement du Québec, ce programme offre une aide financière pour l’installation de systèmes de chauffage biénergie, combinant électricité et gaz naturel, afin de réduire la consommation de combustibles fossiles.

Innovations québécoises à découvrir

GPS Climat est un outil clés en main, développé par Écotech Québec, qui permet aux organisations et PME du Québec de trouver des technologies propres pouvant les aider à améliorer leur rentabilité et leur empreinte environnementale.

Cet outil recense les technologies propres disponibles au Québec, notamment dans le domaine des biocombustibles.


  1. IEA (2023). Transport Biofuels, https://bit.ly/4amBq3x ↩︎
  2. IEA Bioenergy (2020). Advanced Biofuels – Potential for Cost Reduction, https://bit.ly/3KfegkU↩︎
  3. Trading Economics (2024). Ethanol price – Summary, https://bit.ly/3QRXwUQ ↩︎
  4. Planète Énergies (2022). Production mondiale de biocarburantshttps://bit.ly/4dGqXCW ↩︎
  5. ID MTL (2017). Des biocarburants de nouvelle génération émergent à Montréal, https://bit.ly/3wOBYBo. ↩︎
  6. ID MTL (2017). Des biocarburants de nouvelle génération émergent à Montréalhttps://bit.ly/3wOBYBo ↩︎
  7. Planète Énergies (2022). Production mondiale de biocarburantshttps://bit.ly/4dGqXCW. ↩︎
  8. IEA (2023). Transport Biofuels, https://bit.ly/4amBq3x↩︎
  9. Wolinetz, M., Hein, M., & Moawad, B. (2023). Biofuels in Canada 2023 – Tracking biofuel consumption, feedstocks and avoided greenhouse gas emissions. Navius Research, Vancouver, BC. ↩︎
  10. Ridge Landfill Renewable Natural Gas (RNG) Project, https://bit.ly/4ayEuK2 ↩︎

Les fiches « Perspectives » ont été réalisées grâce au soutien du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE) dans le cadre du Programme d’appui au développement des secteurs stratégiques et des créneaux d’excellence (PADS).


Publié le : 24 septembre 2024
Dernière mise à jour le : 10 décembre 2024