Énergie éolienne - Écotech Québec

Énergie éolienne

L’énergie éolienne en bref

L’énergie éolienne utilise la force du vent pour produire de l’électricité. Les éoliennes captent le vent, qui fait à son tour tourner les pales, créant un mouvement capable de générer de l’énergie mécanique. Cette dernière est ensuite convertie en électricité par un générateur électrique. 

L’avantage majeur de ce type d’énergie est son caractère renouvelable et propre, qui contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les parcs éoliens, souvent situés dans des zones venteuses, sont une solution durable pour décarboner l’économie, notamment lorsqu’ils sont associés à des équipements de stockage1 .

L’énergie éolienne a pour avantage de ne pas émettre de gaz à effet de serre lors de son exploitation. Une éolienne émet toutefois des GES durant son cycle de vie, notamment pendant les étapes de fabrication et de transport. Malgré tout, cette source d’énergie demeure parmi les moins émettrices de carbone.

Le développement de la production d’énergie éolienne peut également permettre d’accroître l’indépendance énergétique des consommateurs, des entreprises, des communautés et même des pays. En effet, les éoliennes permettent de diversifier les sources d’énergie et de décentraliser les centres de production, les rapprochant ainsi des consommateurs2. Cela permet également de réduire la dépendance aux hydrocarbures, souvent importés de l’extérieur, afin de produire de l’électricité.


Selon les projections de l’Agence internationale de l’énergie (IEA), la consommation mondiale d’électricité devrait augmenter de 50 % par rapport à 20213 et atteindra 47 % pour le Canada4.

Éolienne

Les trois marchés de la filière éolienne :

  • Source d’énergie complémentaire pour les particuliers (foyer, ferme ou entreprise) ;
  • Source d’énergie complémentaire aux barrages hydrauliques alimentant le réseau électrique principal (majorité des éoliennes installées au Québec) ;
  • Source d’énergie connectée à un réseau autonome (microréseau) pour les régions éloignées (communautés nordiques ou insulaires).

Baisse des coûts et amélioration des performances

Les coûts de production de l’énergie éolienne auraient diminué de 63 % dans le monde entre 2009 et 20235. En 2021, les coûts d’investissement se situaient, en moyenne, autour de 1 500 $ USD/kW6. De nos jours, les projets éoliens sont à même de produire de l’électricité pour moins cher que l’hydroélectricité7.

D’après le département de l’énergie des États-Unis, le facteur de performance des éoliennes aurait augmenté de 19 % pour les projets menés entre 1998 et 2001 et de 39% pour les projets menés entre 2014 et 20208. De plus, l’énergie éolienne est dorénavant mieux intégrée au réseau électrique et nécessite moins de délestage pendant les périodes de vents forts ou de faible demande.

Types et bénéfices d’éoliennes

Type d’éolienneDescriptionAvantagesDésavantages

Éolienne à axe horizontal9Il s’agit du type d’éolienne le plus courant. Il est privilégié pour son efficacité et sa forte puissance.Les coûts d’installation élevés liés à la structure, qui est soumise à un stress important, et aux contrôles complexes pour faire pivoter l’éolienne face au vent.

Éolienne à axe vertical10Moins courantes, ces éoliennes ont pour avantage de produire de l’électricité peu importe la direction du vent.La maintenance et l’installation de ces modèles sont complexes, particulièrement pour les modèles de grande taille. On les utilise surtout pour les particuliers.

L’énergie éolienne dans le monde

  • En 2022, dans le monde, la puissance éolienne installée s’élevait à 898 GW, soit l’équivalent de la consommation de quelque 26 millions de foyers. Selon l’Institut international des énergies renouvelables, la croissance estimée de la puissance installée serait de 17 % annuellement11. 
  • Les pays où les taux de pénétration de l’énergie éolienne installée sont les plus élevés sont le Danemark (7 088 MW), la Lituanie (814 MW), l’Irlande (4 619 MW), l’Uruguay (1 514 MW) et le Portugal (5 455 MW)12,13.

L’énergie éolienne au Canada

  • Le Canada possède un fort potentiel énergétique, notamment grâce à sa vaste superficie et à l’étendue de son littoral venteux, particulièrement sur la côte Atlantique.
  • En 2022, la puissance éolienne installée y était de 14,3 GW14, en croissance de 5 % par rapport à 2020. Elle représentait 5,97 % de l’électricité produite au Canada, soit deux fois plus que 10 ans auparavant.
  • Opportunités dans le futur : Après un ralentissement en 2020, le marché de l’énergie éolienne est reparti à la hausse. Selon Mordor Intelligence, le marché canadien devrait connaître une croissance de 8,83 % annuellement jusqu’en 202815. Avec son vaste territoire maritime, le Canada possède un grand potentiel énergétique encore inexploité. Des projets pilotes d’éoliennes en mer sont actuellement en développement, notamment à Terre-Neuve, en Colombie-Britannique et en Nouvelle-Écosse16.

Voici les détails de la puissance éolienne installée au Canada, par province, en 202217 :

ProvincePuissance installée (en MW)
Ontario5 353
Québec3 944
Alberta2 781
Colombie-Britannique742
Saskatchewan628
Nouvelle-Écosse616
Nouveau-Brunswick355
Manitoba258
Île-du-Prince-Édouard 203
Terre-Neuve-et-Labrador54
Territoires du Nord-Ouest9
Yukon0,8

L’énergie éolienne au Québec

En 2021, environ 5 % de l’électricité produite au Québec était d’origine éolienne. Depuis 2003, le développement des parcs éoliens de plus de 1 MW s’effectue par l’entremise d’appels d’offres lancés par Hydro-Québec. Depuis, près de 4 250 MW de contrats d’énergie éolienne ont été conclus avec des promoteurs privés dans le cadre de cinq appels d’offres.

La puissance installée de la province se situe désormais à 3 944 MW (considérant que les parcs du dernier appel d’offres de 2021, comprenant 300 MW d’énergie éolienne et 480 MW d’énergie renouvelable (énergie hydroélectrique, solaire ou éolienne), n’ont pas encore été mis en service). Il est à noter que le gouvernement du Québec a mené un autre appel d’offres de 1 500 MW réservé à l’énergie éolienne en 2023 et que d’autres sont actuellement en préparation18. 

Plusieurs éléments favorables au développement de l’énergie éolienne sont présents au Québec, notamment :

  • Un réseau électrique résilient doté de multiples interconnexions permettant d’intégrer des énergies intermittentes.
  • Un environnement industriel propice au développement de l’énergie éolienne avec la présence d’acteurs mondiaux.
  • Des gisements de vents forts en montagne, près des côtes et en mer.

Cas d’application au Québec

Mégaprojet Des Neiges

Ce projet est né d’un partenariat entre trois entreprises québécoises (Boralex, Énergir et Hydro-Québec) pour le développement de trois projets éoliens sur le territoire de la Seigneurie de Beaupré.

En savoir plus

Mine Raglan : soustraire l’utilisation du diesel pour l’énergie éolienne

Un réseau autonome hybride utilisant des éoliennes adaptées aux conditions arctiques extrêmes (ENERCON) pour la production d’énergie dédiée aux sites isolés et aux réseaux autonomes (TUGLIQ Énergie).

En savoir plus

Parc Éolien Saint-Philémon (STP), au Québec, et Glen Dhu Wind Energy LP (GDU), en Nouvelle-Écosse

Contrôle optimal d’une éolienne avec système de dégivrage à l’aide de prévisions et d’observations de givre.

En savoir plus

Occasions d’affaires au Québec

Forces du Québec
  • Grand potentiel éolien : Au Québec, le potentiel éolien pour la production électrique est très élevé grâce à ses vents forts et à sa grande surface disponible, en particulier dans le Nunavik et à proximité du golfe du Saint-Laurent. Cela se traduit dans l’implantation géographique des parcs éoliens, dont la plupart sont situés dans l’est du Québec et dans le corridor des Appalaches19.
  • Réseau électrique étendu : Le Québec dispose d’un réseau de transport d’électricité étendu, facilitant l’intégration de la production éolienne, même en provenance de zones éloignées. Cette couverture territoriale permet de raccorder efficacement les parcs éoliens aux centres de consommation. Hydro-Québec prévoit des investissements majeurs pour renforcer son réseau de transport, incluant la construction d’environ 850 km de nouvelles lignes à haute tension (735 ou 315 kV) et de cinq postes électriques stratégiques. Ces infrastructures visent à intégrer une production additionnelle de 8 000 à 9 000 MW d’ici 2035, répondant ainsi à la demande croissante en électricité propre.20
  • Main-d’œuvre qualifiée : Le Québec possède une main-d’œuvre qualifiée dans l’énergie éolienne (ingénieurs, techniciens, etc.) ainsi qu’une formation entièrement dédiée à la maintenance éolienne, offerte depuis 2012 au Cégep de la Gaspésie et des Îles. Le centre dispose d’une vingtaine de stations d’apprentissage, de trois turbines et d’une boîte d’engrenage, offrant ainsi un environnement d’apprentissage pratique et adapté aux besoins de l’industrie.21
  • Bien adapté aux climats froids : Quand l’air est froid, sa densité augmente. Ainsi, les éoliennes produisent plus d’énergie pendant l’hiver. Cela concorde aussi avec les besoins en électricité des Québécois, qui sont plus importants lors de cette saison. 
  • Essor du marché : Pour soutenir l’atteinte des cibles énergétiques fixées pour 2035, Hydro-Québec a organisé plusieurs appels d’offres récemment, notamment pour de l’énergie éolienne.
  • Adaptation aux réseaux autonomes : L’énergie éolienne joue un rôle clé pour aider les communautés isolées à réduire leur dépendance aux génératrices diesel. En rapprochant les lieux de production des lieux de consommation, l’énergie éolienne pourrait faciliter le développement de réseaux autonomes ou de microréseaux hybrides, augmentant ainsi l’autonomie énergétique de ces communautés.
Pistes pour propulser la filière
  • Puissance disponible limitée par le réseau : Le Québec compte environ 4 000 MW de puissance éolienne installée répartie dans 44 parcs. Dans son plan d’action 2035, Hydro-Québec prévoit la construction de lignes à haute tension et de postes stratégiques pour intégrer de nouvelles infrastructures de production d’énergie éolienne.22
  • Chaîne d’approvisionnement dépendant en partie de partenaires externes : Même si la plupart des composants des éoliennes sont disponibles au Québec et au Canada, certains d’entre eux, comme les composants électriques, doivent être importés depuis l’extérieur. Dans un contexte postpandémique, cela peut impacter négativement les délais de livraison et les coûts des projets.
  • Concurrence avec les faibles tarifs du Québec : Les tarifs d’électricité du Québec sont parmi les plus bas au monde, ce qui peut limiter l’utilisation de nouvelles sources d’énergie au risque de vendre de l’électricité à perte. Par exemple, pour les éoliennes de grande puissance (plusieurs MWh), le prix de production d’électricité est comparable aux centrales hydroélectriques et est donc bien inséré dans le mix énergétique québécois. Le problème se situe davantage du côté des installations domestiques, moins puissantes, pour lesquelles le coût de production d’électricité est souvent supérieur aux tarifs d’Hydro-Québec, freinant ainsi les ardeurs des investisseurs particuliers.
  • Acceptabilité sociale : Il est primordial de tenir compte de l’acceptabilité sociale pour assurer le bon développement des projets éoliens au Québec. Par exemple, des experts recommandent d’ajouter des indicateurs d’acceptabilité sociale pour mieux refléter les préoccupations citoyennes et favoriser la co-construction de projets éoliens.


Perspectives de développement de la filière éolienne

  • Nouveaux marchés (exportation) : La signature de nouveaux contrats d’exportation, notamment vers les États-Unis (Massachusetts, New York, etc.), oblige Hydro-Québec à développer sa puissance éolienne. En effet, les contrats signés avec les États-Unis prévoient qu’Hydro-Québec fournisse une électricité issue de procédés propres23.
  • Plan d’action 2035 d’Hydro-Québec : Hydro-Québec se donne pour objectif d’intégrer plus de 10 000 MW de nouvelles puissances éoliennes d’ici 2035.
  • Renouvellement des parcs éoliens : On considère qu’une éolienne a une durée de vie d’environ 30 ans. Les premiers parcs éoliens, apparus dans les années 2000, vont donc bientôt atteindre cette limite. La question du renouvellement des éoliennes deviendra ainsi un enjeu de plus en plus présent au fil des années24. Heureusement, des méthodes de « rééquipement » existent aujourd’hui afin de remplacer les turbines des anciennes éoliennes par de nouvelles turbines plus performantes.
  • Innovation technologique et diversification : Le développement de technologies novatrices, telles que les éoliennes flottantes pour les sites en mer ou les systèmes de stockage d’énergie, peut accroître la flexibilité et la résilience du réseau. Par ailleurs, l’intégration de l’intelligence artificielle pour la gestion prédictive de la production éolienne constitue une avenue prometteuse.

Liste des entreprises impliquées dans la filière et projets associés (non exhaustive)

Quelque 150 entreprises25 travaillant dans le domaine éolien sont présentes au Québec. Elles œuvrent principalement dans le développement de parcs éoliens à grande échelle, la fabrication de pales ainsi que les firmes d’ingénierie et de services de maintenance. Le Québec compte également de grands manufacturiers internationaux ayant installé leur siège social canadien à Montréal26.

  • TECHÉOL : Compagnie spécialisée dans l’inspection et la réparation de pales d’éoliennes, de matériel électromécanique et d’instruments de mesure.
  • Vent de l’Est : Compagnie spécialisée dans la maintenance et l’inspection des composants des éoliennes (pales et éléments électromécaniques).
  • Fabrication Delta : Compagnie dédiée à la fabrication de tours d’éoliennes et de structures d’acier.
  • Composite VCI : Fabricant de nacelles pour éoliennes.
  • KUMA Brakes est spécialisée dans la production de plaquettes de freins pour éoliennes.
  • Hydrep : Fabrication de systèmes d’orientation Conception et fabrication de systèmes électro-hydrauliques, production de systèmes de filtration et de refroidissement pour les boîtes de transmission, les systèmes de freins hydrauliques et les systèmes hydrauliques à pales directionnelles.
  • Groupe J.l. leclerc : Matériaux composites pour la fabrication et l’usinage de pales.
  • Groupe Delom : Services d’exploitation et de maintenance, analyse préventive de divers composants d’équipement rotatif. Remise à neuf et réparation de générateurs et de boîtes d’engrenages en atelier ou sur place.
  • Métallurgie castech : Moulage et usinage. Production de composantes de grande taille en fer (moyeux, lames principales et autres) et de tout autre composant de fer ou d’acier (boulonnerie, dispositifs de calage, etc.). Services complets de modélisation, d’usinage et d’assemblage.
  • LM Wind Power : Spécialisé dans la conception et la fabrication de pales de rotor pour éoliennes, offrant le développement, la fabrication, les services et la logistique des pales.
  • Marmen Énergie : Possède des usines à Trois-Rivières et Matane dédiées à la fabrication de tours d’éoliennes et de structures d’acier.
  • Enercon : Fabricant de très grandes éoliennes caractérisées par des transmissions sans boites de vitesse, une géométrie de pales efficace et d’une technologie de gestion de réseau électrique intelligent.
  • Contrôle RK : Spécialisé dans les tests et mesures nécessaires à l’installation et à l’entretien de systèmes électriques de moyenne et haute tension.
  • Audace Technologies : A développé une génératrice verte, le GreenCube, une alternative fiable et peu coûteuse aux systèmes diesel.
  • Eocycle : Fabricant d’éoliennes de taille moyenne allant de 20 kW à 100 kW.
  • Ganex : Firme d’ingénierie (division du Groupe Ohmega) spécialisée dans la conception et la gestion de parcs éoliens.
  • WSP : Firme d’ingénierie multidisciplinaire ayant effectué divers projets éoliens.
  • Stantec : Firme d’ingénierie multidisciplinaire proposant des services de conception de systèmes éoliens.
  • WPred : Équipe d’ingénieurs et de météorologues avec plus de 20 ans d’expérience en énergies renouvelables, qui se spécialise en solutions technologiques sur mesure. Elle se spécialise dans la fourniture de prévisions de vitesse de vent et de puissance éolienne.
  • Acuren : Fournisseur mondial de services de laboratoire de tests et d’inspection de contrôle qualité / assurance qualité.
  • Innergex : Développeur et exploitant de centrales électriques à base d’énergies renouvelables (éolienne, solaire, hydroélectrique) au Canada, aux États-Unis et au Chili.
  • Boralex : Développeur de projets d’énergies renouvelables (éolienne, solaire, hydroélectrique) au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni et en France.
  • EDF power solutions Canada : Développe et exploite des projets d’énergie propre au Québec.
  • Invenergy : Société de développement et d’exploitation de production d’électricité.
  • Energir : Distributeur de gaz opérant des parcs éoliens au Québec et aux États-Unis.
  • Enerfin : Entreprise énergétique mondiale dédiée au développement et à l’exploitation de projets d’énergie éolienne et solaire à travers le monde.
  • Evolugen : Possède une expertise en développement dans les domaines de l’hydroélectricité, de l’énergie éolienne, de l’énergie solaire et du stockage permettant de créer des solutions d’énergie renouvelable qui répondent aux besoins en énergie de leurs partenaires.
  • Éolectric Développement : Développement, financement, construction et l’exploitation de projets d’énergie renouvelable en Amérique du Nord.
  • Hydroméga : Développe et exploite des projets éoliens totalisant près de 25 % de la puissance installée au Québec.
  • Alliance de l’énergie de l’Est : Société en commandite, regroupant 16 MRC et une communauté de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, qui mobilise différents acteurs autour de projets d’énergies renouvelables offrant des retombées intéressantes au sein des communautés.
  • Le deuxième plus grand parc éolien au monde verra le jour au Québec : Hydro-Québec associe à ce projet deux communautés autochtones, les Atikamekw et les Pekuakamiulnuatsh, dont les terres accueilleront les éoliennes. Toutes deux, ainsi qu’un regroupement de municipalités, seront actionnaires à 50 % du « mégaparc ».

Écosystème de l’innovation et de la recherche

  • Centre de développement des composites du Québec – Centre collégial de transfert de technologie œuvrant dans le domaine des matériaux composites et de leurs procédés, comme l’impression 3D.
  • Institut technologique de maintenance industrielle – Centre collégial de transfert de technologie expert en maintenance industrielle, notamment en ce qui concerne l’opération des parcs solaires et éoliens.
  • Nergica – Centre collégial de transfert de technologie spécialisé dans l’intégration des énergies renouvelables telles que l’énergie solaire et l’énergie éolienne.
  • Centre TERRE – Centre d’accès technologique opérant dans le domaine des énergies renouvelables et du rendement énergétique.
  • Institut de l’énergie éolienne – Organisme à but non lucratif visant à développer la filière éolienne au Canada.
  • Laboratoire de recherche en énergie éolienne – Laboratoire de recherche participant au développement de l’énergie renouvelable. 
  • Créneau d’excellence en énergie renouvelable (Nuvéo) – Créneau d’excellence du Québec dont les expertises sont l’énergie éolienne, l’énergie solaire, l’hydroélectricité et le stockage d’énergie.
  • École de technologie supérieure (ÉTS) : L’ÉTS mène des recherches en développement durable, incluant les énergies renouvelables, la mobilité durable, l’énergie éolienne, les véhicules électriques, l’efficacité énergétique et la gestion environnementale.
  • Association canadienne de l’énergie éolienne : Association canadienne de l’énergie renouvelable est la voix des solutions d’énergies éolienne et solaire et de stockage d’énergie qui façonnent l’avenir énergétique du Canada.

Programmes et plans d’action

  • Stratégie de développement éolien

    Les besoins en électricité pour décarboner l’économie du Québec et en soutenir la croissance, ainsi que les défis auxquels l’industrie éolienne fait face, exigent une stratégie d’échelle dans laquelle cette filière occupera une place importante, avec plus de 10 000 MW de nouvelle puissance installée d’ici 2035.
    • À l’issue d’une large consultation, il est clair qu’une redéfinition du modèle de développement de la filière éolienne est requise pour en assurer la réussite collective. 
    • Hydro-Québec, en tant qu’institution publique et maître d’œuvre du développement énergétique, jouera un rôle structurant dans la réalisation de projets éoliens à grande échelle. 
    • La nouvelle approche misera prioritairement sur la réalisation de projets à grande échelle, dans des zones structurantes et en partenariat avec les Premières Nations et les municipalités.
    • La planification coordonnée du développement éolien et une approche de partenariat favoriseront l’acceptabilité sociale.

Programme d’aide aux particuliers et/ou aux entreprises

Les grands parcs éoliens ne sont pas les seuls à pouvoir exploiter l’énergie éolienne. En effet, Hydro-Québec propose à ses clients voulant produire de l’électricité à partir de sources renouvelables, des options afin d’alléger leur facture électrique.

Programme de mesurage net d’Hydro-Québec

  • Les clientèles résidentielle et agricole au tarif D ou DM et la clientèle d’affaires de petite puissance au tarif G dont la puissance maximale appelée n’a jamais dépassé 50 kilowatts (kW) au moins une fois au cours des 12 dernières périodes mensuelles qui sont en mesure de produire de l’électricité à partir d’une source renouvelable. Les équipements raccordés au réseau d’Hydro‑Québec doivent produire l’un des types d’énergie suivants :
    • énergie éolienne ;
    • énergie photovoltaïque ;
    • énergie hydroélectrique ;
    • énergie géothermique (utilisée à des fins de production d’électricité) ;
    • bioénergie (biomasse forestière ou biogaz).
  • L’autoproduction doit se faire à partir d’une installation située au lieu de consommation visé par l’abonnement au service d’électricité.
  • Tous les frais liés à l’achat, à l’installation, à l’entretien et à l’inspection des équipements sont à la charge du client ou de la cliente.

Pour les entreprises : 

  • Le programme Ecoperformance vise les entreprises souhaitant réduire leurs émissions de GES, leur dépendance aux énergies fossiles et améliorer leur efficacité énergétique. Ce programme permet de couvrir 75% des coûts admissibles du projet, jusqu’à 40 millions de dollars.
  • Pour les entreprises innovantes développant une solution pour réduire les émissions de GES, le programme Technoclimat est un programme permettant de couvrir 50% des coûts de projets (à hauteur de 3 000 000$).
  • Pour les entreprises souhaitant mettre en place des projets de recherche dont l’objectif est la réduction des émissions de GES, INNOV-R contribue jusqu’à 50 % des coûts à hauteur de 500 000$. Ce programme inclut plusieurs groupements de recherche sectorielle comme Innovée, CRIAQ ou CRITM.
  • Plan d’action 2035 d’Hydro-Québec : D’ici 2035, Hydro-Québec investira 10 G$ pour développer 11 000 MW d’énergie propre, un levier économique et social trois fois moins coûteux que les autres sources d’électricité, permettant d’économiser l’équivalent de la consommation d’un foyer sur quatre.
  • Fonds Écoleader : Le Fonds finance un large éventail de thématiques permettant aux entreprises du Québec d’intégrer des pratiques d’affaires écoresponsables et des technologies propres. Grâce au soutien de Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC), une nouvelle enveloppe permet désormais de soutenir l’implantation de ces mesures.
  • Mesure d’aide pour la décarbonisation du secteur industriel québécois (MADI) : Dotés d’un budget total de 48 M$, les fonds de la MADI sont répartis entre les entreprises faisant partie des secteurs de la fabrication et de l’extraction minière qui étaient assujetties au RSPEDE en 2020, sur la base de leur effort de réduction des émissions de GES pour la période 2020 à 2023. La MADI soutient aussi les entreprises dans la recherche et l’innovation. Elle les incite à faire avancer le déploiement de nouvelles technologies en matière de réduction d’émissions de GES dans le secteur industriel. Finalement, cette aide financière permettra de contribuer à l’accélération de la transition du Québec vers une économie plus verte, tout en assurant le maintien de la compétitivité de ses grandes entreprises.
  • Le Fonds de croissance du Canada (« FCC ») est un fonds d’investissement de 15 milliards de dollars sans lien de dépendance avec le gouvernement du Canada. Afin de maintenir la position concurrentielle du Canada sur la scène mondiale et de s’assurer qu’il demeure une destination de choix pour l’investissement, le FCC a été mis sur pied en vue de stimuler l’innovation dans les secteurs nouveaux et traditionnels de la base industrielle canadienne.
  • Fonds pour une économie à faibles émissions de carbone (FEFEC) : Ce fonds soutient des projets réduisant les émissions de GES, incluant ceux qui exploitent l’éolien.
  • Programme ARDEC Nord : Soutenir les communautés nordiques et autochtones dans leur transition vers des sources d’énergie renouvelables, durables et abordables. Le programme ARDEC Nord fait partie de Wah-ila-toos, une nouvelle façon d’améliorer l’accès des communautés aux programmes fédéraux d’énergie propre.

Innovations québécoises à découvrir

GPS Climat est un outil clés en main, développé par Écotech Québec, qui permet aux organisations et PME du Québec de trouver des technologies propres pouvant les aider à améliorer leur rentabilité et leur empreinte environnementale.

Cet outil recense les technologies propres disponibles au Québec, notamment dans le domaine de l’énergie éolienne.

  1. Wind Energy Technologies Office, « Advantages and Challenges of Wind Energy », consulté le 14 octobre 2023, https://www.energy.gov/eere/wind/advantages-and-challenges-wind-energy ↩︎
  2. Office of Energy Efficiency & Renewable Energy, « Energy Independence and Security », s. d., https://www.energy.gov/eere/energy-independence-and-security. ↩︎
  3. International Energy Agency, « Offshore wind outlook 2019 (revised version) » (France: IEA – International Energy Agency, novembre 2019), https://iea.blob.core.windows.net/assets/495ab264-4ddf-4b68-b9c0-514295ff40a7/Offshore_Wind_Outlook_2019.pdf. ↩︎
  4. Canada Energy Regulator, « Canada Energy Future 2021 », 2021, 96, https://www.cer-rec.gc.ca/en/data-analysis/canada-energy-future/2021/canada-energy-futures-2021.pdf. ↩︎
  5. Lazard, « Lazard levelized cost of energy/storage/hydrogen 2023 » (Lazard, 2023), https://www.lazard.com/research-insights/2023-levelized-cost-of-energyplus/. ↩︎
  6. « 2021 Cost of Wind Energy Review », https://www.nrel.gov/docs/fy23osti/84774.pdf ↩︎
  7. « 2021 Cost of Wind Energy Review », https://www.nrel.gov/docs/fy23osti/84774.pdf ↩︎
  8. Ryan Wiser et al., « Land-Based Wind Market Report: 2022 Edition » (Lawrence Berkeley National Laboratory, 2022), https://www.energy.gov/sites/default/files/2022-08/land_based_wind_market_report_2202.pdf ↩︎
  9. University of Calgary, « Type of wind turbines », s. d., https://energyeducation.ca/encyclopedia/Types_of_wind_turbines. ↩︎
  10. University of Calgary« Type of wind turbines », s. d., https://energyeducation.ca/encyclopedia/Types_of_wind_turbines ↩︎
  11. IRENA, « Wind energy », https://www.irena.org/wind. ↩︎
  12. Energy Institute Statistical Review of World Energy, Share of electricity production from wind, 2022, s. d., s. d., https://ourworldindata.org/grapher/share-electricity-wind. ↩︎
  13. Enviroment and Climate Change Canada, « NATIONAL INVENTORY REPORT 1990 –2021: GREENHOUSE GAS SOURCES AND SINKS IN CANADA », 2021, https://publications.gc.ca/collections/collection_2023/eccc/En81-4-2021-3-eng.pdf. ↩︎
  14.  IRENA, « Wind energy », https://www.irena.org/wind. ↩︎
  15. Mordor Intelligence, « Wind Energy in Canada Market Size & Share Analysis – Growth Trends & Forecasts (2023 – 2028) », 2023, https://www.mordorintelligence.com/industry-reports/canada-wind-energy-market. ↩︎
  16. Norton Rose Fulbright, « Global offshore wind: Canada », 2023, https://www.nortonrosefulbright.com/en/knowledge/publications/d77f6a16/global-offshore-wind-canada. ↩︎
  17. IRENA, « Wind energy », https://www.irena.org/wind. ↩︎
  18. MEIE https://www.economie.gouv.qc.ca/bibliotheques/le-secteur/eolien/energie-eolienne/retombees-economiques#:~:text=Les%20investissements%20g%C3%A9n%C3%A9r%C3%A9s%20par%20le,environ%204%2C3%20G%24. ↩︎
  19. Environnement et Changement climatique Canada, « Carte globale – Atlas éolien », consulté le 22 octobre 2021, http://www.windatlas.ca/maps-fr.php. ↩︎
  20. https://nouvelles.hydroquebec.com/fr/communiques-de-presse/2133/transporter-lenergie-de-nos-ambitions-hydro-quebec-fait-evoluer-son-reseau-pour-reussir-la-transition-energetique/#:~:text=Il%20s’agit%20du%20plus,MW%20de%20puissance%20install%C3%A9e%20additionnelle. ↩︎
  21. https://cegepgim.ca/nos-actions-dans-le-secteur-eolien/ ↩︎
  22. https://www.hydroquebec.com/data/a-propos/pdf/plan-action-2035.pdf ↩︎
  23. Ministère du Développement durable, « Aperçu de l’industrie éolienne », 2022, https://www.economie.gouv.qc.ca/bibliotheques/le-secteur/eolien/apercu-de-lindustrie-eolienne. ↩︎
  24. Ministère de l’économie, de l’innovation et de l’énergie, « Créneau d’excellence en énergie renouvelable (Nuvéo) », 2023, https://www.economie.gouv.qc.ca/bibliotheques/creneaux-dexcellence/energie-renouvelable. ↩︎
  25. Ministère du Développement durable, « Aperçu de l’industrie éolienne », https://www.economie.gouv.qc.ca/bibliotheques/le-secteur/eolien/apercu-de-lindustrie-eolienne. ↩︎
  26. KPMG, « Les retombées économiques du développement éolien au Québec », https://aqper.com/fr/les-retombees-economiques-du-developpement-eolien-au-quebec. ↩︎

Les fiches « Perspectives » ont été réalisées grâce au soutien du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE) dans le cadre du Programme d’appui au développement des secteurs stratégiques et des créneaux d’excellence (PADS).

Publié le : 24 septembre 2024
Dernière mise à jour le : 10 décembre 2024

Québec