L’innovation en action!
ArcelorMittal Exploitation minière Canada (AMEM) entame la substitution de mazout lourd dans son usine de bouletage de Port-Cartier par de l’huile pyrolytique développée par Bioénergie AE Côte-Nord Canada, faisant partie du Groupe Rémabec/Produits Forestiers Arbec. L’huile pyrolytique est obtenue par le biais d’un procédé de pyrolyse (chauffage de la biomasse en absence d’oxygène). Il en résulte un biocarburant liquide, carboneutre et renouvelable produit à base de résidus forestiers et de ceux d’une scierie adjacente. Ce virage vers une source d’énergie plus propre et renouvelable permettra à AMEM de réduire considérablement les émissions de GES issues de la production de boulettes d’oxyde de fer, destinées à la fabrication d’acier. Une première entente de trois ans pour la livraison de 16 millions de litres d’huile pyrolytique par année a été conclue. Un prolongement du partenariat est envisagé.Alors que la demande pour de l’acier à plus faible empreinte carbone augmente, l’adoption d’huile pyrolytique permet à AMEM d’offrir aux aciéries un produit plus durable et de se positionner favorablement dans un secteur en transformation.
Avantages économiques
- Réponse à la demande pour de l’acier à faible empreinte carbone procure un avantage compétitif
- Dynamisation de l’économie régionale par la création d’emplois
- Positionnement de l’expertise québécoise dans des produits d’avenir
- Remplacement du mazout lourd, non renouvelable et produit à l’extérieur du Québec, par une alternative renouvelable et produite localement
Avantages environnementaux
- Réduction des émissions de plus de 20 000 tonnes d’équivalent de CO2 par année (réductions avec autres plans de substitution : 57 600 tonnes d’équivalent CO2 par année)
- Émissions émises lors de l’utilisation de l’huile sont captées lors du cycle de régénération des arbres qui fournissent la biomasse (les résidus forestiers et de sciage)
- À terme, réduction de 23% de la consommation de mazout dans l’usine de bouletage
Ouverture de l’utilisateur à devenir une vitrine technologique: Oui