La Serre+, née d’une collaboration entre la Cité de l’innovation circulaire et durable, la Ville de Victoriaville, des entreprises locales et des partenaires institutionnels pour transformer les rejets industriels en ressources précieuses et réduire l’impact environnemental.
Cette vitrine technologique met en valeur les principes de l’économie circulaire. On y récupère l’eau, la chaleur et les gaz d’entreprises locales pour traiter les rejets industriels (ex. : lactosérum, eaux de procédés), cultiver des plantes, légumes et fines herbes en hydroponie, produire des contenants compostables à partir de microalgues et contribuer à la sécurité alimentaire locale.
Selon les besoins, les microalgues peuvent aussi servir à l’alimentation animale, humaine ou pharmaceutique.
La Serre+ fonctionne grâce aux rejets industriels qui nourrissent des microalgues dans des bioréacteurs. Ces algues purifient l’eau, ensuite entièrement traitée et sécuritaire avant d’être utilisée pour arroser les cultures. La biomasse obtenue est transformée en pâte
pour fabriquer des emballages compostables.
Avantages économiques
- Réduction des coûts d’opération de 15 % en détournant eaux et lactosérum des égouts
- 3 tonnes de légumes/an remis aux banques alimentaires et employés (valeur : 36 000$/an)
- 5% du terrain transformé en espace vert communautaire
- Vitrine technologique offrant un programme d’ateliers, de visites, de formations et de sensibilisation pour les organisations et citoyens, favorisant un maillage stratégique entre partenaires industriels et stimulant la collaboration intersectorielle.
Avantages environnementaux
- Capture par par séquestration (volume de CO2 fixé à la source) : 5475 kg CO2 par an (- ISO 10780:1994)
- Valorisation de 1460 kg/an via les algues et plantes
- Production de 10 000 emballages écoconçus/an
- Réduction de 92 % à 98 % l’utilisation d’eau potable comparativement à l’arrosage traditionnel (volume total sauvé : 23 400L/an)
- Réduction du rejet des eaux usées des entreprises participantes (109 500 L/an)
- 1 000 L d’eau récupérés tous les 4 jours, soit 91 000 L/an, entièrement réutilisés pour l’irrigation
- L’eau issue du processus est de meilleure qualité – elle répond aux normes BNQ 3660-004 et BNQ 1809-300, assurant un rejet sécuritaire et conforme aux standards
- Le traitement du lactosérum réduit l’odeur de saumure dans le parc industriel
Subventions
- Ce projet est financé par le Fonds municipal vert de la Fédération canadienne des municipalités (FCM), grâce à une dotation du gouvernement du Canada, ainsi que par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, via son programme de Soutien aux innovations industrielles pour la transition vers une économie circulaire (SI2TEC) dont le Consortium de recherche et innovations en bioprocédés industriels au Québec (CRIBIQ) est mandataire.
Projet

Développeur de la technologie


