Les technologies propres en bref
Une technologie propre désigne tout équipement, produit, service ou procédé visant à évaluer, prévenir, atténuer, réduire ou corriger les impacts environnementaux. Ces technologies contribuent également à la préservation des ressources naturelles ou présentent une empreinte environnementale réduite par rapport aux solutions classiques du marché.1
Les technologies propres permettent par exemple de diminuer l’utilisation de matières premières et de matériaux, de réduire la consommation d’énergie ou de produire de l’énergie propre ou renouvelable, de récupérer des sous-produits utiles, de réduire les émissions polluantes et de gaz à effet de serre (GES) et d’améliorer la valorisation des matières résiduelles.
En plus de jouer un rôle clé dans la transition énergétique, ce secteur représente un marché en pleine expansion, offrant d’importantes opportunités économiques pour les acteurs qui sauront en tirer parti. De nombreux experts s’accordent à dire qu’elles permettent aux entreprises et aux organisations d’améliorer leur compétitivité tout en réduisant leur impact écologique. En réduisant les coûts d’opération et en favorisant l’innovation, elles permettent aux entreprises de se positionner stratégiquement sur des marchés en croissance. De plus, avec l’évolution des réglementations et des attentes des consommateurs, investir dans ces solutions devient un levier de différenciation et de pérennité pour les organisations souhaitant conjuguer performance et responsabilité.
Ces technologies représentent une grande diversité de sous-secteurs dont l’importance est maintenant largement reconnue. Les entreprises qui composent ce secteur sont au cœur de la transition vers une économie durable, productive et innovante. En effet, les technologies propres sont essentielles pour atteindre les objectifs climatiques et environnementaux, car elles favorisent la décarbonation et la croissance durable de l’économie du Québec. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) affirme notamment qu’il est urgent de déployer des solutions à grande échelle : « Nous disposons de plusieurs solutions réalistes et efficaces pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et pour nous adapter au changement climatique d’origine humaine – et ces solutions sont aujourd’hui à portée de main. » (2023)2
Types et bénéfices
On peut regrouper les technologies propres en différentes filières ou secteurs d’activité, principalement3 :
Avantage de l’implantation de technologies propres pour les organisations
- Optimisation des coûts d’opérations : les technologies propres améliorent la gestion des ressources (énergie, eau, matériaux) et réduisent les déchets, permettant des économies significatives.
- Amélioration des performances techniques : la réduction de la consommation grâce à l’utilisation de technologies propres génère souvent un gain de performance.
- Amélioration de la productivité et de la compétitivité : avec la diminution de la dépendance aux ressources et une adaptation plus rapide à la conformité réglementaire, les technologies propres rendent les organisations plus productives et compétitives.
- Amélioration du bilan environnemental : l’amélioration du bilan environnemental est à la base des technologies propres et reste un des bénéfices les plus cités parmi les entreprises ayant adopté des technologies propres.
- Attraction de talents et rétention de personnel : l’adoption des technologies propres permet de démontrer le niveau d’engagement de l’entreprise en faveur du développement durable, un paramètre qui compte de plus en plus pour les travailleurs.
- Valorisation de l’image corporative : L’adoption de technologies propres renforce l’image positive des organisations, mettant en valeur leur engagement pour le développement durable à travers la reconnaissance médiatique et les distinctions.
- Renforcement du positionnement dans la chaîne de valeur : Adopter une technologie propre améliore la position des acteurs sur le marché, tant celle des clients que celle des fournisseurs.
- Durabilité accrue : Les technologies propres sont conçues pour prolonger la durée de vie des installations et des équipements grâce à leur approche axée sur la durabilité.
Les technologies propres dans le monde
- La feuille de route de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a fixé en 2021 la trajectoire vers la carboneutralité énergétique d’ici 2050, avec des jalons en 2030, 2035, 2040 et 2050, en misant sur le déploiement massif des technologies propres. Ainsi, en 2050, pour l’AIE, près de la moitié des réductions des émissions doivent provenir de technologies qui sont aujourd’hui en phase de démonstration ou de prototype.
- Dans ses Perspectives 2024 des technologies de l’énergie4, l’AIE affirme que le commerce mondial des technologies propres « a plus que triplé en l’espace d’une décennie pour atteindre 575 milliards de dollars, soit plus de 50 % de plus que le commerce mondial de gaz naturel aujourd’hui ». Elle prévoit que le marché mondial de ces technologies « devrait [encore] tripler pour atteindre plus de 2 000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie à mesure que les transitions énergétiques progressent ».
- En 2022, les investissements mondiaux dans l’ensemble des technologies de transition énergétique ont atteint un niveau record de 1,3 billion USD, bien que les investissements dans les combustibles fossiles aient été presque deux fois plus élevés que ceux consacrés aux énergies renouvelables.5


Les technologies propres au Canada
- L’énergie propre et les carburants à faible teneur en carbone sont essentiels pour que le Canada atteigne ses objectifs climatiques. Le marché des technologies propres offre des possibilités d’aider à la transition vers des économies à faibles émissions de carbone, tant au niveau national qu’à l’étrangerL’énergie propre et les carburants à faible teneur en carbone sont essentiels pour que le Canada atteigne ses objectifs climatiques. Le marché des technologies propres offre des possibilités d’aider à la transition vers des économies à faibles émissions de carbone, tant au niveau national qu’à l’étranger. Les produits issus des technologies propres soutiennent plus de 205 000 emplois et représentent 1,4 % de l’économie canadienne.6
- 77% des exportations des technologies propres du Canada se font vers les États-Unis. Cette proportion est importante puisqu’elle est supérieure à la proportion des exportations canadiennes totales vers les États-Unis, s’élevant à 72 %. 7
- Les technologies propres représentent plus de 205 000 emplois et représentent 1,4 % de l’économie canadienne.8
- En 2024, les projets de technologies propres répertoriés au Canada se concentrent principalement dans les secteurs énergétique et forestier, avec un accent sur les projets d’électricité renouvelable ou d’énergie sans émissions, incluant la capture et le stockage du carbone. Parmi les 504 projets de l’inventaire, environ 43 % (215 projets) utilisent des technologies propres, avec un investissement potentiel total de 194,2 G$. Par rapport à l’année précédente, le nombre de projets a diminué de 18, mais leur valeur totale a augmenté de 36,7 G$ (+23,3 %).9
- Un projet de technologie propre sur quatre est un projet hydroélectrique, représentant 15,6 % de la valeur potentielle du capital des projets de technologie propre (58 projets évalués à 30,4 G$).10
- Les autres projets de technologies propres sont principalement des projets de bioénergie (41 projets évalués à 12,6 G$), d’énergie solaire (36 projets évalués à 8,8 G$), d’énergie éolienne (33 projets évalués à 26,8 G$) et 25 projets classés dans l’inventaire comme « autres » d’une valeur de 23,8 G$ (ex. : projets relatifs à l’hydrogène).11 12
Les technologies propres au Québec
Selon l’Institut de la statistique du Québec13,14 :
- En 2022, 68,0 % des entreprises comptant au moins cinq employés ont affirmé utiliser une technologie propre au Québec, une proportion qui est restée stable depuis 2019 (71,0 %) ;
- Les technologies propres les plus répandues concernent la gestion des matières résiduelles, utilisées par 56,4 % des entreprises en 2022, contre 60,7 % en 2019 ;
- L’adoption des technologies propres varie selon la taille et le chiffre d’affaires des entreprises. Plus ces facteurs sont élevés, plus l’utilisation est fréquente. Ainsi, en 2022 :
- 67,3 % des entreprises de 5 à 99 employés déclaraient en utiliser, contre 77,7 % pour celles de 100 employés et plus ;
- 65,0 % des entreprises avec un chiffre d’affaires inférieur à 2 M$ y avaient recours, contre 79,2 % pour celles dépassant 20 M$.
- Parmi les solutions mises en place, on retrouve en tête la gestion des matières résiduelles (56,4 %), suivie de l’amélioration de l’efficacité énergétique (13,7 %), des initiatives de mobilité durable (12,8 %) et des technologies de gestion optimisée de l’eau (12,3 %).
Les technologies propres contribuent à la croissance durable ainsi qu’au mieux-être des populations. Leur déploiement à grande échelle est essentiel à la transformation positive de l’économie du Québec. Pour y arriver, il importe d’encourager l’acquisition des technologies propres du Québec dans les entreprises et les ministères et organismes. Il importe également de mettre en valeur le savoir-faire et les entreprises d’ici afin qu’elles se positionnent à l’international et qu’elles diversifient leurs marchés.
Entreprises canadiennes de technologies propres non diversifiées
Les entreprises de technologies propres non diversifiées sont définies comme étant des entreprises qui s’occupent essentiellement du développement et/ou de l’utilisation de technologies novatrices qui procurent des avantages sur le plan environnemental. 15
Nombre d’entreprises non diversifiées opérant dans les industries des technologies propres au Québec
Le nombre total (540) est plus élevé que le total sur la carte (414) car le nombre total d’industries dépasse le nombre d’entreprises puisque certaines entreprises opèrent dans plusieurs industries.
Portrait des technologies propres
Adoption des technologies propres au Québec
En 2022, près d’une entreprise sur trois (32,2 %) a déclaré utiliser des technologies propres dans un domaine spécifique seulement (comme l’eau, l’énergie, les déchets, etc.), sans en intégrer d’autres. Cette proportion est similaire à celle des entreprises n’ayant adopté aucune technologie propre (32,0 %). Par ailleurs, 13,6 % des entreprises ont intégré des technologies propres dans deux domaines, tandis que 13,1 % en ont utilisé dans trois.
Proportion d’entreprises de 5 employés et plus ayant déclaré utiliser des technologies propres, selon le secteur d’activité en 2022 au Québec. 16 :
Occasions d’affaires au Québec
Forces et opportunités au Québec
- Production d’énergies renouvelables : 99% de l’électricité produite au Québec provient de sources d’énergies renouvelables : hydro-électricité, biomasse, énergie éolienne. Le mix énergétique est à développer, il y a un potentiel pour les technologies propres (biomasse, solaire)17
- Expertise et écosystème innovant : Le Québec dispose d’un réseau dynamique d’universités, de centres de recherche et d’incubateurs spécialisés en technologies propres, favorisant l’innovation et le transfert technologique. Cet écosystème, combiné à des politiques gouvernementales incitatives et à un bassin de talents qualifiés, renforce la position du Québec comme leader en innovation énergétique et en technologies vertes.
- Des ressources naturelles diversifiées : Le Québec dispose d’un accès privilégié à des ressources clés comme le bois, l’eau, les minéraux critiques et stratégiques (lithium, graphite, nickel) et la biomasse, ce qui favorise des filières comme la bioénergie, le recyclage et l’électrification des transports.
- Soutien gouvernemental : Le gouvernement du Québec met en place des stratégies et des financements pour accélérer la transition écologique, avec des programmes comme le Plan pour une économie verte 2030 et des fonds pour l’innovation. Disponibilité de fonds fédéraux pour la croissance propre : levier financier supplémentaire pour le Québec18
- Des filières stratégiques en développement : Le Québec se distingue dans plusieurs secteurs de technologies propres, notamment l’électrification des transports avec la fabrication de batteries, de véhicules électriques et d’infrastructures de recharge. Il excelle également dans les énergies renouvelables, incluant l’hydroélectricité, l’éolien, le solaire et l’hydrogène vert. Le développement de solutions de stockage d’énergie, l’innovation en économie circulaire et en recyclage, ainsi que l’expertise en gestion et purification de l’eau renforcent aussi son leadership dans le domaine.
- Position géographique pour le commerce international : Le Québec bénéficie d’une localisation idéale pour le commerce avec l’Amérique du Nord, grâce à son accès direct aux marchés des États-Unis et du Canada. Son économie diversifiée repose sur des secteurs clés comme l’hydroélectricité, les ressources minières (fer, lithium, terres rares), l’aéronautique et les technologies propres. Le fleuve Saint-Laurent, l’un des plus grands corridors de transport maritime en Amérique du Nord, facilite les échanges internationaux et permet le développement du transport décarboné. Cette situation renforce le rôle du Québec comme hub énergétique et industriel.
- Internationalisation : Le Québec dispose d’un savoir-faire reconnu en technologies propres, notamment en hydroélectricité, en électrification des transports et en gestion de l’énergie. En misant sur l’exportation de ces expertises vers des marchés en forte demande, comme l’Europe, les États-Unis et l’Asie, les entreprises québécoises peuvent accroître leur compétitivité et diversifier leurs débouchés. L’accès aux accords de libre-échange, comme l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) et l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne (UE), ainsi que les programmes de soutien à l’exportation, favorisent cette expansion à l’international.
Tendances émergentes et nouveaux leviers
Plusieurs tendances émergentes méritent d’être soulignées pour refléter les innovations récentes et les besoins de décarbonation :
- L’intelligence artificielle (IA) joue un rôle croissant dans l’optimisation des processus énergétiques et industriels. Elle contribue à réduire la consommation d’énergie et à améliorer l’efficacité des opérations.
- L’économie circulaire représente également un levier majeur. Elle encourage la valorisation des matières résiduelles, prolonge la durée de vie des ressources et stimule l’innovation.
- Enfin, les électrocarburants complètent les solutions d’hydrogène vert pour décarboner les transports lourds et les secteurs difficiles à électrifier.
Ces technologies et approches soutiennent les objectifs de transition verte et offrent de nouvelles occasions d’affaires pour les entreprises québécoises.
Pistes pour propulser la filière
- Incitatifs financiers et réglementaires : Le Québec dispose de plusieurs mécanismes pour soutenir le développement des technologies propres, allant des subventions gouvernementales, crédits d’impôts et fonds de capital de risque, jusqu’aux programmes de stage et d’accompagnement pour les entreprises innovantes.19 Un accès renforcé à ces financements publics et privés permettrait d’accélérer la commercialisation et l’adoption des technologies propres.
- Infrastructures : L’expansion des infrastructures pour l’électrification des transports, la gestion de l’eau, le recyclage et le stockage de l’énergie est essentielle pour soutenir la croissance des entreprises du secteur.
- Programmes d’approvisionnement ciblés du gouvernement : Dans un souci d’exemplarité et de promotion des innovations locales, le gouvernement du Québec met en place des stratégies pour intégrer davantage les technologies propres québécoises dans ses marchés publics. La Stratégie gouvernementale des marchés publics (2023) encourage notamment l’adoption de vitrines technologiques et de projets pilotes par les ministères, organismes et municipalités.20
- Exportations et internationalisation : Miser sur l’exportation des technologies propres québécoises et favoriser les partenariats internationaux permettrait d’augmenter la visibilité et la compétitivité des entreprises sur les marchés mondiaux.
- Attirer et former la main d’œuvre : Avec la croissance du secteur, il est crucial de développer des programmes de formation adaptés et d’attirer des talents spécialisés, notamment en ingénierie, en intelligence artificielle et en gestion de l’énergie.
- Structurer des filières stratégiques : Le Québec possède un fort potentiel dans des domaines comme l’hydrogène vert, le recyclage des batteries ou la bioénergie. Définir des feuilles de route spécifiques et favoriser la mise en réseau des acteurs clés renforcerait ces filières.
- Commerce interprovincial : Avec les incertitudes dans les relations commerciales entre le Canada et les États-Unis, le commerce interprovincial devient une voie stratégique pour le Québec afin de sécuriser ses marchés et accélérer la transition énergétique. Actuellement, certaines barrières réglementaires et logistiques limitent les échanges d’énergie et de technologies propres entre provinces.
Opportunités liées aux politiques environnementales américaines
Avec le désengagement de l’administration américaine face à certaines exigences environnementales, plusieurs entreprises de technologies propres aux États-Unis pourraient faire face à des difficultés. Cette situation pourrait créer une occasion pour les entreprises québécoises d’élargir leur marché en comblant ce vide, en proposant des solutions alternatives et compétitives.
Cas d’application innovants au Québec
Écosystème de l’innovation et de la recherche
L’écosystème québécois en technologies propres repose sur une synergie forte entre les acteurs publics, les entreprises et les centres de recherche. Le gouvernement du Québec offre un soutien structuré à travers des programmes et des politiques pour accélérer la transition verte. Les ministères, les organismes de financement et les entreprises collaborent activement pour déployer des projets innovants.
Cette coopération favorise le transfert des technologies, l’adoption de solutions locales et la création de chaînes de valeur vertes. Elle soutient aussi l’exportation des savoir-faire québécois à l’échelle internationale. Grâce à cette approche intégrée, le Québec peut se positionner comme un leader dans le développement de technologies propres.
- Agrinova : Stimule la recherche et l’innovation en agriculture et accompagne les entreprises et collectivités dans leurs projets.
- Biopterre : Renforce la compétitivité des entreprises en bioressources pour favoriser le développement régional.
- Centre d’études des procédés chimiques du Québec (CÉPROCQ) : Développe des solutions écoresponsables pour le traitement de l’eau et la valorisation des métaux.
- Centre d’études en responsabilité sociale et écocitoyenneté (CÉRSÉ) : Favorise l’innovation responsable dans les organisations et la société.
- Centre de développement des composites du Québec (CDCQ) : Travaille sur les matériaux composites, incluant l’intégration de plastiques recyclés.
- Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTÉI) : Améliore la performance des entreprises et collectivités par des approches d’écologie industrielle.
- Centre technologique des résidus industriels (CTRI) : Valorise les résidus industriels et stimule l’innovation en assainissement environnemental.
- Centre d’initiattion à la recherche et d’aide au développement durable (CIRADD) : Propose des solutions créatives et durables aux organisations et communautés rurales.
- Centre National en électrochimie et Technologies Environnementales (CNETE : Développe des procédés environnementaux basés sur la biotechnologie et les nanotechnologies.
- Coalia : Soutient l’innovation dans les secteurs de la technologie minérale et de la plasturgie.
- CPA-Centre TERRE : Spécialisé dans la recherche appliquée aux énergies renouvelables et au rendement énergétique.
- CRVI (Centre de robotique et vision industrielle) : Optimise la compétitivité des entreprises grâce à l’intelligence artificielle appliquée à la robotique.
- Innovation maritime : Stimule l’innovation et le développement du secteur maritime.
- Innofibre : Travaille sur la valorisation des résidus lignocellulosiques et les solutions alternatives aux plastiques.
- InnovLog : Soutient les entreprises dans la logistique et le transport grâce à l’innovation technologique.
- Institut du véhicule innovant (IVI) : Développe et intègre des technologies appliquées aux véhicules pour favoriser l’innovation.
- Institut technologique de maintenance industrielle (ITMI) : Expert en maintenance industrielle, notamment pour les infrastructures énergétiques.
- ITEGA (Institut de technologie des emballages et du génie alimentaire) : Spécialisé dans les emballages durables et les alternatives aux plastiques.
- Jacobb : Accélère l’intégration de l’intelligence artificielle dans l’économie québécoise.
- Kemitek : Aide les entreprises à innover en chimie renouvelable et en procédés écoresponsables.
- L’Escouade Énergie : Regroupe 21 CCTT spécialisés dans la transition énergétique.
- Nergica : Soutient l’innovation en énergies renouvelables par la recherche et le transfert technologique.
- Novika : Offre un soutien technique en conception électrique, électronique et mécanique.
- Optech : Spécialisé en optique-photonique appliquée à divers secteurs industriels.
- SEREX : Développe des solutions pour la transformation du bois, l’écoconstruction et la chimie durable.
Consultez les instituts, centres et regroupements de recherche impliqués dans les secteurs suivants (par le biais des fiches perspectives d’Écotech Québec) :
- GPSclimat – Financement : Cette plateforme développée et administrée par Écotech Québec est dédiée à la gestion de projets en technologies propres au Québec. Elle recense des solutions, des ressources et des sources de financement adaptées à tous les types de projets en technologies propres, dans les 16 régions administratives du Québec. La recherche de financement est gratuite et accessible à toutes les entreprises et recense les organismes, programmes et subventions qui pourraient financer des projets de technologies propres.
- Cartographie du financement des technologies propres : Une trilogie de documents conçue par Écotech Québec en collaboration avec le Fonds de solidarité FTQ et Finance Montréal pour guider les entrepreneurs, investisseurs et décideurs vers des solutions de financement adaptées. Elle se compose de trois documents ciblés :
- Pour les investisseurs et financeurs : Une cartographie détaillée de l’écosystème financier et des conseils stratégiques pour identifier les bons partenaires ;
- Pour les entreprises et porteurs de projets en technologies propres : Un guide pratique pour accéder aux sources de financement les plus adaptées à tous les stades de développement ;
- Pour les décideurs publics : Un document de recommandations proposant des solutions concrètes pour structurer le financement des technologies propres.
Programmes et plans d’action
Principales stratégies et politique
- Plan pour une économie verte 2030 et plan de mise en œuvre : Cadre stratégique pour réduire les émissions de GES et accélérer la transition
- Fonds Écoleader : Le Fonds finance un large éventail de thématiques permettant aux entreprises du Québec d’intégrer des pratiques d’affaires écoresponsables et des technologies propres. Grâce au soutien de Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC), une nouvelle enveloppe permet désormais de soutenir l’implantation de ces mesures.
- Plan d’action de développement durable (PADD) soutient les actions des ministères, entreprises et citoyens pour atteindre les objectifs de durabilité. Il mise sur la collaboration et l’innovation pour répondre aux défis environnementaux.
- Feuille de route gouvernementale en économie circulaire 2024-2028 : Le Québec accélère aussi le développement de l’économie circulaire. Cette approche vise à prolonger la durée de vie des ressources, à réduire les déchets et à stimuler l’innovation. Elle constitue un levier de compétitivité et un moteur de création de valeur pour les entreprises.
- Stratégie québécoise sur l’hydrogène vert et les bioénergies : Développement d’une filière hydrogène vert et bioénergies pour décarboner l’économie.
- Stratégie de réduction et de gestion responsable des plastiques : Réduction des plastiques à usage unique et promotion de la circularité.
Programmes et initiatives de soutien
- Programme de soutien à la production de gaz naturel renouvelable (PSPGNR) : Favorise la production de GNR pour décarboner les réseaux énergétiques.
- Programmes d’aide financière en transition énergétique (Écoperformance, Bioénergies, Technoclimat, Valorisation des rejets thermiques, Performance énergétique des bâtiments) : Financement pour soutenir des projets en transition énergétique (analyse énergétique, implantation de mesures énergétiques, conversion, innovation, etc.), en conversion ou en innovation énergétiques.
- Initiative grand V : Initiative de soutien pour la mobilité durable, l’électrification des transports, la production de batteries et les technologies associées.
- Cycle Momentum : Accélérateur de start-ups spécialisées en technologies propres
Au Canada, les décisions d’investissement dans les technologies propres sont influencées par divers règlements, politiques, programmes de déploiement et initiatives de collaboration intergouvernementale. Parmi les mesures clés, on retrouve :
- La sortie progressive du charbon d’ici 2030
- Des normes de performance pour le gaz naturel
- Une taxe sur le carbone à taux neutre sur le plan fiscal
- Une loi sur la carboneutralité d’ici 2050
- Une future réglementation sur l’électricité propre
- Le soutien au déploiement de véhicules électriques
- La transition vers un réseau électrique carboneutre prévue pour 2035
Ces mesures sont renforcées par des stratégies régionales, des interconnexions, des cadres réglementaires provinciaux, des modèles de marché et des politiques comme la facturation nette ou les crédits d’impôt sur les équipements. Bien que ces efforts visent à stimuler l’investissement et le développement durable, ils peuvent aussi constituer un obstacle pour certains investisseurs.
Atteindre la carboneutralité nécessite d’importants investissements pour décarboniser les opérations actuelles, améliorer la production, le transport, la distribution, le stockage et moderniser le réseau électrique. Ces investissements répondent en grande partie à la demande croissante d’électrification d’autres secteurs.
Programmes et plans d’action au Canada :
- Plan du Canada vers un avenir vert pour les TP proposant un ensemble de mesures et de programmes
- Carrefour de la croissance propre (promotion des TP, soutien aux entreprises, etc.)
- Fonds pour les combustibles propres
- Emplois verts
- Formations et subventions salariales destinées aux métiers liés à l’environnement
- Bioéconomie, bioénergie et bioproduits forestiers
- Stratégie relative à l’hydrogène
- Stratégie de captage, d’utilisation et de stockage du carbone
Innovations québécoises à découvrir
GPS Climat est un outil clé en main, développé par Écotech Québec, qui permet aux organisations et PME du Québec de trouver des technologies propres pouvant les aider à améliorer leur rentabilité et leur empreinte environnementale.
Cet outil recense plus de 150 technologies propres disponibles au Québec, ainsi que des solutions de financement et d’accompagnement à l’implantation de technologies propres.
- https://statistique.quebec.ca/fr/fichier/utilisation-technologies-propres-2023.pdf ↩︎
- https://www.ipcc.ch/report/ar6/syr/downloads/press/IPCC_AR6_SYR_PressRelease_fr.pdf ↩︎
- Tableau de bord pour la mesure de l’économie vert au Québec, MEIE. https://www.economie.gouv.qc.ca/bibliotheques/guides-et-outils/tableau-de-bord-pour-la-mesure-de-leconomie-verte-au-quebec ↩︎
- https://www.iea.org/reports/energy-technology-perspectives-2024 ↩︎
- IRENA, Perspectives pour les transitions énergétique mondiales 2023 ↩︎
- https://ressources-naturelles.canada.ca/science-donnees/donnee-analyse/ressources-naturelles-grands-projets-prevus-cours-construction-2024-2034 ↩︎
- GOUVERNEMENT DU CANADA, Stratégie relative aux données sur les technologies propres (consulté le 27 février 2025). ↩︎
- Statistique Canada, Compte économique des produits environnementaux et de technologies propres, données de 2022 (n’inclut pas le travail autonome). Calculs de RNCan. ↩︎
- https://ressources-naturelles.canada.ca/science-donnees/donnee-analyse/ressources-naturelles-grands-projets-prevus-cours-construction-2024-2034 ↩︎
- https://ressources-naturelles.canada.ca/science-donnees/donnee-analyse/ressources-naturelles-grands-projets-prevus-cours-construction-2024-2034 ↩︎
- https://ressources-naturelles.canada.ca/science-donnees/donnee-analyse/ressources-naturelles-grands-projets-prevus-cours-construction-2024-2034 ↩︎
- https://ressources-naturelles.canada.ca/science-donnees/donnee-analyse/ressources-naturelles-grands-projets-prevus-cours-construction-2024-2034 ↩︎
- https://statistique.quebec.ca/fr/fichier/rapport-enquete-developpement-durable-pratiques-ecoresponsables-technologies-propres-2023.pdf ↩︎
- https://statistique.quebec.ca/fr/produit/tableau/tableau-de-bord-pour-la-mesure-economie-verte-au-quebec : https://statistique.quebec.ca/fr/recherche?sujet=economie-verte ↩︎
- https://ressources-naturelles.canada.ca/science-innovation/recherche-developpement/technologies-propres/carrefour-croissance-propre/strategie-relative-donnees-technologies-propres/entreprises-technologies-propres ↩︎
- Institut de la statistique du Québec, Enquête sur le développement durable, les pratiques écoresponsables et les technologies propres, Édition 2023 https://statistique.quebec.ca/fr/fichier/rapport-enquete-developpement-durable-pratiques-ecoresponsables-technologies-propres-2023.pdf ↩︎
- Chaire de gestion du secteur de l’énergie HEC Montréal, État de l’énergie au Québec Édition 2025 ↩︎
- https://www.economie.gouv.qc.ca/fileadmin/contenu/programmes/aide_financiere/ges/CONSULTATION-Technologies_propres_VF.pdf ↩︎
- Groupe de travail sur les technologies et l’innovation propres et sur les emplois, 2016 Rapport final ↩︎
- Écotech Québec, Propositions dans le cadre des consultations prébudgétaires 2025-2026 du ministère du Québec ↩︎

Les fiches « Perspectives » ont été réalisées grâce au soutien du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE) dans le cadre du Programme d’appui au développement des secteurs stratégiques et des créneaux d’excellence (PADS).
Publié le 10 décembre 2024
Dernière mise à jour : juin 2025







